Dans une interview accordée lundi à la télévision La Sexta, M. Illa révèle que la vaccination ne sera pas obligatoire.
"Ce qui sera fait, c'est un registre, qui sera partagé avec nos partenaires européens... des personnes à qui on l'a proposé et qui l'ont simplement refusé", dit-il.
"Ce n'est pas un document qui sera rendu public et ce sera fait dans le plus grand respect de la protection des données".
Il ajoute : "les personnes à qui l'on propose une thérapie qu'elles refusent pour une raison quelconque, il sera noté dans le registre... qu'il n'y a pas d'erreur dans le système, de ne pas avoir donné à cette personne la possibilité d'être vaccinée".
Selon un récent sondage, le nombre de citoyens espagnols qui ont déclaré qu'ils ne se feront pas vacciner est tombé à 28 %, contre 47 % en novembre.
Lundi, M. Illa a déclaré que les personnes seraient contactées par les autorités régionales lorsque leur tour sera venu de se faire vacciner.
"Les personnes qui décident de ne pas se faire vacciner, ce que nous pensons être une erreur, sont dans leur droit", indique-t-il aux journalistes. "Nous allons essayer de dissiper les doutes. Se faire vacciner sauve des vies, c'est le moyen de sortir de cette pandémie".
Le nombre de personnes qui sont mortes de Covid-19 en Espagne a dépassé la barre des 50.000 lundi. Le pays a enregistré plus de 1,8 million d'infections pendant la pandémie.
L'Espagne est soumise à un couvre-feu national, entre 23 heures et 6 heures, jusqu'au début du mois de mai. Dans de nombreux endroits, les personnes ne sont autorisées à sortir pendant cette période que pour aller travailler, acheter des médicaments ou s'occuper de personnes âgées ou d'enfants.
Les dirigeants régionaux peuvent modifier les heures de couvre-feu et peuvent également fermer les frontières régionales pour les déplacements.
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