C’est la toute première déclaration conjointe agréée par les deux principaux protagonistes de la crise en Libye. Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement libyen d'entente nationale basé à Tripoli, et Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est, se sont serré la main mardi 25 juillet dans le château de La Celle-Saint-Cloud, à l’ouest de Paris, sous les regards du président français Emmanuel Macron, de son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du nouveau représentant des Nations unies pour la Libye Ghassan Salamé. Cette déclaration commune prévoit notamment un cessez-le-feu et la tenue d’élection au printemps prochain… mais elle ne convainc pas totalement Patrick Haimzadeh, diplomate français en poste à Tripoli de 2001 à 2004 interrogé par Carol Valade.
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