Les images d'une caméra de la police, obtenues par la famille grâce à une demande de dossiers publics, montrent M. Prude allongé sans arme alors que les agents l'immobilisaient au sol.
Auparavant, il courait nu dans les rues enneigées avant l'arrivée de la police.
M. Prude a immédiatement obéi lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux et lui ont ordonné de s'allonger sur le sol et de mettre les mains derrière le dos. On peut l'entendre dire : "Bien sûr, bien sûr".
Il s'agitait, criant parfois et crachant, mais il ne semblait pas offrir de résistance physique, selon la vidéo.
M. Prude a dit aux officiers qu'il était infecté par un coronavirus, et ils ont placé une "cagoule à crachats" blanche sur sa tête.
On voit un officier presser la tête de M. Prude avec les deux mains et dire "Arrêtez de cracher."
Après qu'il ait cessé de se tordre et se soit tu, un officier note : "Il a assez froid."
Les médecins tentent de le réanimer avant qu'il ne soit transporté dans une ambulance. Une semaine plus tard, le 30 mars, il est débranché des appareils de réanimation.
L'avocat de la famille a déclaré que la raison pour laquelle l'affaire n'avait pas été rendue publique plus tôt est qu'il avait fallu "des mois" pour que les images de la police soient diffusées.
Des manifestants se sont rassemblés dans la ville de Rochester, New York, mercredi à propos de la mort de M. Prude. Plusieurs personnes ont été brièvement placées en détention après être entrées dans le bâtiment de la sécurité publique, qui sert de quartier général à la police, selon les médias locaux.
Le procureur général des États-Unis, William Barr, a rejeté mercredi les accusations selon lesquelles les Américains noirs et blancs sont traités différemment en raison du racisme de la police.
Dans une interview à CNN, il soutient qu'il est très rare qu'un noir non armé soit abattu par des officiers blancs.
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