Membre de l’Académie française, écrivain prolifique, chroniqueur espiègle et controversé, éditorialiste souvent pertinent et parfois détesté, les mots semblent parfois manquer pour caractériser Jean d’Ormesson, né le 16 juin 1925 et mort dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 92 ans. Le romancier est décédé d'une crise cardiaque à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine).
Omniprésent jusqu’au bout dans les médias, l’écrivain Jean d’Ormesson a tiré sa référence. Comme testament, il a laissé plusieurs livres, écrits après avoir été déjà hospitalisé pendant huit mois pour un cancer de la vessie. En 2013, il avait publié Un jour, je m’en irai sans en avoir tout dit, où il disait sa foi dans la littérature, suivi un an plus tard de Comme un chant d’espérance. Avec Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, en 2016, il obtiendra le prix Jean-Jacques-Rousseau de l’autobiographie.
Auteur de plus d'une quarantaine de livres, il avait reçu la récompense suprême pour un écrivain français, le 17 avril 2015, d'être édité dans la célébrissime collection de La Pléiadeaprès avoir reçu un seul grand prix littéraire de toute sa vie, le Grand prix du roman de l’Académie française en 1971 pour La Gloire de l’Empire. Pratiquement au même moment, il avait entrepris les démarches pour être élu à l’Académie française où il est entré le 18 octobre 1973. Promu grand-croix de l’ordre national de la Légion d’honneur par le président Hollande en 2014, il était aussi commandeur de l’ordre national de la Croix du Sud du Brésil, un pays où il avait passé une partie de son enfance.
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