Beau, jeune et courageux. Sur Instagram, Eduardo Martins avait tout pour lui. Celui qui se présentait comme un surfeur et photographe brésilien de 32 ans postait régulièrement des photos des affrontements au Moyen-Orient, témoignant de son combat héroïque contre la guerre et la pauvreté dans le monde. Un portait à faire pâlir superman, mais bâti sur des mensonges.
Ses clichés « soi-disant pris sur le terrain », bientôt repris par la presse internationale, lui ont même valu d’être l’objet de portraits élogieux dans les médias. Il y expliquait son combat contre la leucémie, étant enfant, ainsi que son « humanité » sur les théâtres de combats. Ainsi, racontait-il en 2016 au Recount Magazine, « lors d’une fusillade en Irak, j’ai arrêté de prendre des photos afin d’aider un garçon qui avait été touché par un cocktail molotov, et le mettre un abri ».
Personne ne l’a vu
Le pot aux roses a été découvert à l’été 2017 par Natasha Ribeiro, collaboratrice deBBC Brasil qui, comme beaucoup d’autres, a souhaité approcher de plus près ce héros des temps modernes. C’est ainsi qu’au cours de ses recherches, la journaliste a obtenu les déclarations de deux reporters de guerres brésiliens, pourtant présents au Moyen-Orient, affirmant qu’ils n’avaient jamais croisé Eduardo Martins sur le terrain. Les 3 étaient pourtant censés avoir traité le même angle : les combats des Peshmergas contre Daesh, sujet dont Eduardo a tiré un reportage vendu à Vice.
1 Commentaires
Anonyme
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