Les trois quart de l’humanité risquent d'être victime d'une vague de chaleur d’ici 2100. C’est ce que révèle une étude parue cette semaine dans la revue "Nature Climate Change". Avant de sombrer dans la panique, Jeune Afrique a interrogé Wilfran Moufouma Okia, responsable scientifique au sein du GIEC et spécialiste du changement climatique en Afrique.
Une équipe de dix-huit chercheurs américano-britanniques de l’université d’Hawaï a évalué le risque de « mourir de chaud ». Selon leurs résultats, compilés dans une étude récemment parue dans Nature climate change, actuellement, 1 personne sur 3 pourrait être victime de vagues de chaleur mortelles. Et si l’on ne change rien, le ratio pourrait être de 3 personnes sur 4 d’ici 2100.
Les trois quart de l’humanité risquent d'être victime d'une vague de chaleur d’ici 2100. C’est ce que révèle une étude parue cette semaine dans la revue "Nature Climate Change". Avant de sombrer dans la panique, Jeune Afrique a interrogé Wilfran Moufouma Okia, responsable scientifique au sein du GIEC et spécialiste du changement climatique en Afrique.
Une équipe de dix-huit chercheurs américano-britanniques de l’université d’Hawaï a évalué le risque de « mourir de chaud ». Selon leurs résultats, compilés dans une étude récemment parue dans Nature climate change, actuellement, 1 personne sur 3 pourrait être victime de vagues de chaleur mortelles. Et si l’on ne change rien, le ratio pourrait être de 3 personnes sur 4 d’ici 2100.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont épluché la littérature scientifique sur les cas de mortalité associés à des vagues de chaleur. La canicule de l’été 2003, qui a causé la mort de 70 000 personnes en Europe en est un. Au total, ils ont identifié 783 cas observés dans 164 villes de 36 pays, sur la période de 1980 à 2014. Peu émetteur de gaz à effet de serre, le continent africain est pourtant l’un des plus touchés. Quelles conséquences et solutions pour le continent ? Wilfran Moufouma Okia, expert du changement climatique en Afrique, nous répond.
L’étude montre que différentes régions du globe ne sont pas exposées à la menace climatique de manière égale. L’Afrique de l’Ouest semble particulièrement touchée, pourquoi ?
D’après ces travaux, le facteur déterminant à l’origine des vagues de chaleur mortelles est le duo température élevée & humidité. Les zones tropicales sont ainsi désignées comme les plus touchées, et l’Afrique de l’Ouest est particulièrement exposée.
Les scientifiques dressent deux scénarios :
dans le premier et le pire des cas, si l’on ne réduit pas de manière drastique le réchauffement climatique, 74% de la population mondiale seront effectivement menacés par ces vagues de chaleur mortelle ;
dans le meilleur scénario, en réduisant le réchauffement climatique à 1°, les risques atteignent « seulement » 48% de la population mondiale. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’Afrique de l’Ouest ne sera pas épargnée.
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