En Espagne, la loi a permis de visibiliser les familles homoparentales. On le voit par exemple avec le livret de famille. Quand un enfant naît d’un couple de femmes par exemple, les deux noms des mères sont inscrits au registre et sur le livret. Pour l’adoption, c’est la même chose. Les deux noms des deux parents, hommes ou femmes, figurent sur le livret de famille.
La seule obligation et c’est la grande différence avec les couples hétérosexuels, les homosexuels doivent être mariés pour obtenir le livret de famille lors de la naissance ou adoption d’un enfant.
Actuellement, c’est la question des transsexuels qui fait polémique en Espagne. La récente loi sur la transsexualité, qui permet de changer de genre sur les pièces d’identité sans traitement hormonal, a suscité de vives discussions, notamment au sein du mouvement féministe. Certaines féministes estiment qu’une femme transsexuelle ne peut disposer des mêmes droits qu’une personne née femme.
Ce débat a surtout fait les choux gras de l’extrême droite et du parti Vox, opposée à toutes ces avancées sociales. Dans les régions gouvernées par les conservateurs et l’extrême droite (Murcie, Castille-et-Léon, Valence, Estrémadure et Aragon), on assiste à un certain recul, non pas des droits, car ce sont des droits nationaux, mais à une moindre visibilité des différences sexuelles ou genrées.
Plusieurs villes ont ainsi annulé les festivités des gays prides, les budgets pour les associations LGTB+ ont été réduits. Et le nombre d'agressions a augmenté, preuve que l'homophobie est latente.
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