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D'après un spécialiste en épidémiologie des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), supervisant ce projet tout en demeurant anonyme, près de la moitié des approximativement 140 chercheurs impliqués ont reçu une notification de licenciement.
Qualifiés de « détectives des maladies », les chercheurs licenciés œuvraient au sein du service d'intelligence épidémiologique, décrit par Amesh Adalja, expert en maladies infectieuses à l'université Johns Hopkins, comme « l'un des programmes les plus prestigieux des CDC », selon des informations relayées par l'AFP.
« Toute action visant à arrêter ce programme affectera directement la sécurité sanitaire et nationale des États-Unis », a averti ce docteur.
Ces chercheurs sont chargés d’enquêter sur les épidémies et ont joué un rôle de premier plan lors de précédentes crises sanitaires internationales.
« Sans ces agents, nous n’aurions pas éliminé la variole du globe », a insisté le fonctionnaire des CDC, saluant leur travail de terrain.
En dehors de ces chercheurs, d’autres fonctionnaires des CDC ont été congédiés. Selon le média américain CBS, près de 1.300 employés, soit environ 10% de ses effectifs ont été limogés.
Ces licenciements massifs surviennent alors qu’Elon Musk mène avec la bénédiction de Donald Trump une vaste offensive pour réduire les dépenses publiques.
Le nouveau ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, a également suggéré jeudi une possible refonte des agences sanitaires.
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