A cinq jours des élections de mi-mandat, Donald Trump continue d'agiter une rhétorique enflammée sur l'immigration. Après avoir annoncé vouloir abolir le droit du sol qui permet à chaque enfant né aux États-Unis d'obtenir la citoyenneté américaine, le président américain a déclaré ce jeudi 1er novembre vouloir réformer le droit d'asile.
Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
En deux ans, le Congrès à majorité républicaine n'a pas réussi à adopter le moindre texte sur l'immigration. Mais à l'approche des élections de mi-mandat, Donald Trump durcit nettement le ton et multiplie les effets d'annonce. Pour contrer ce qu'il appelle « une invasion », le président américain a décidé de s'attaquer au droit d'asile.
« Les étrangers illégaux n'auront désormais plus accès à notre pays en faisant valoir une demande d'asile dénuée de fondement, a déclaré Donald Trump. A la place, les migrants qui souhaitent obtenir l'asile devront se présenter légalement à un port d'entrée. Ceux qui choisissent de briser nos lois et entrent illégalement ne pourront plus faire valoir des demandes d'asile injustifiées pour obtenir un droit de séjour automatique dans notre pays. Nous les détiendrons. Pour un long moment si nécessaire. Et nous en finirons avec la politique de "l'attraper et du relâcher". Nous ne les relâcherons pas. Nous n'avons pas le choix. Nous défendrons nos frontières nous défendrons notre pays. »
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