La méthode d'exécution la plus répandue aux États-Unis demeure l'injection létale, considérée comme une option plus "humaine" que la chaise électrique, encore utilisée fréquemment dans les années 1980. Lors d'une injection létale, un cocktail de médicaments est administré au condamné, provoquant une perte de conscience, une paralysie musculaire et, au final, un arrêt cardiaque.
Cependant, cette méthode présente plusieurs défauts. D'une part, elle échoue parfois en raison du manque de préparation du personnel pénitentiaire, qui n'est pas formé pour trouver une veine pour l'injection. D'autre part, les groupes pharmaceutiques européens refusent souvent de fournir les médicaments nécessaires, car ils sont opposés à la peine de mort. Ce qui oblige les États-Unis à rechercher de nouvelles méthodes d'exécution.
C'est ainsi que les autorités américaines ont eu recours à une combinaison de gaz et d'azote, suite à l'échec de l'injection létale lors d'une première tentative d'exécution de Kenneth Eugene Smith. Bien que les partisans de cette méthode aient assuré que le condamné ne ressentirait rien pendant son asphyxie, les opposants aux exécutions par inhalation d'azote ne sont pas de cet avis.
Le cas de Kenneth Eugene Smith, qui a attendu la mort pendant 22 minutes, renforce les arguments des opposants à cette méthode.Aucune étude scientifique sérieuse ne permet en effet de savoir ce qu'un être humain ressent lors d'une exécution à l'azote. Même les vétérinaires refusent d'utiliser cette méthode pour euthanasier les animaux. Ce qui conduit les opposants à critiquer cette méthode, où l'homme deviendrait de facto un sujet d'expérimentation.
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