L'homme principal suspect de l'attentat islamophobe à la mosquée de la Grand-Combe (France) a spontanément rejoint les autorités, au nord-ouest de Florence (Italie), après avoir été recherché depuis vendredi. Comme rapporté par BFMTV, le procureur a confirmé qu'Olivier A. s'est présenté dimanche à 23 heures au poste de police de Pistoia, où il a été interrogé sous le régime de la garde à vue. D'après cette même source, une démarche d'extradition sera initiée. Suite à l'assassinat par arme blanche d'Aboubakar Cissé, un jeune Malien, le présumé coupable a été identifié, localisé dans l'Hérault puis a réussi à échapper aux enquêteurs. On a alors lancé une « traque » pour tenter de le retrouver, en suivant l'axe islamophobe.
Originaire de Lyon et né en 2004, l'individu impliqué est de nationalité française, sans emploi et jusqu'à présent, il était inconnu des autorités. D'après les renseignements fournis par BFMTV, il proviendrait de la communauté des gens du voyage. Il a enregistré le meurtre le jour où il a commis l'acte. Bruno Retailleau, le ministre français de l'Intérieur, a indiqué au journal dimanche soir que dans la vidéo, le criminel avait exprimé son « désir de devenir un tueur en série » en éliminant « deux autres » individus.
Suite à l'arrestation, Retailleau a exprimé ses félicitations aux magistrats et aux enquêteurs. De son côté, le procureur d'Alès a décrit cette arrestation comme une « très grande satisfaction ». D'ici là, une marche silencieuse en souvenir de la victime a rassemblé plus d'un millier de participants, dimanche après-midi à La Grand-Combe, entre la mosquée où l'attentat a eu lieu et l'hôtel de ville de la commune. Un autre meeting a eu lieu à Paris, en présence de figures politiques telles que Jean-Luc Mélenchon.
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