ur les images de l’incident, l’on ne voit aucune agressivité de la part de Laura : c'est tout juste si elle garde la main d'Emmanuel Macron un peu plus longtemps qu'il ne l'aurait souhaité. Cela pour qu'il réponde à sa question :
« Vous mettez à la tête de l'État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ? S'il vous plait, répondez-moi. »
Ce qu'a fait le président en déclarant qu'elle « ne comprenait pas qu'il avait accompagné la libération de la parole », mais qu'en même temps il y avait la présomption d'innocence.
Une réponse qui est « restée en travers de la gorge » de la jeune femme, selon ses mots : « Il m'a traitée comme une gamine, j'ai pleuré », a confié Laura, qui a elle-même été victime d'attouchements dans le métro quand elle vivait en région parisienne.
Tout aurait pu s'arrêter là, mais le lendemain les gendarmes ont débarqué à son lycée pour l'interroger. Ils s'en sont excusés depuis sur les réseaux sociaux, en expliquant qu'ils étaient venus « lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, puisqu'elle s'était présentée comme victime ».
Ce que reconnait Laura… tout en expliquant que la discussion a rapidement porté sur son interpellation du président la veille : « Ce n'était pas à faire », lui aurait dit l'un des gendarmes.
De quoi susciter l'émotion sur les réseaux socaux : derrière le hashtag #laquestiondelaura des dizaines de milliers d'internautes demandent désormais au président : « Vous mettez à la tête de l'État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ? »
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