La tension est de plus en plus vive autour de l'Iran avec un renforcement de la présence militaire américaine dans la région sur fond de « pression maximale » que Washington entend exercer sur la République islamique. Ce mercredi, les États-Unis ont rappelé une partie de leur personnel diplomatique en Irak, en évoquant « un flux de menaces accru ». Dans la foulée, l'Allemagne et les Pays-Bas ont annoncé la suspension de leurs opérations de formation militaire en Irak.
L'Allemagne déploie 160 instructeurs militaires en Irak, les Pays-Bas, une cinquantaine. Ce mercredi, Berlin évoque une « vigilance accrue », le ministère néerlandais de la Défense a parlé, lui, d'une « menace », sans plus de précision.
Les deux pays suspendent donc leurs missions de formation. Pas de commentaire pour l'instant de la France, qui mène une action similaire, puisqu'elle déploie de son côté une centaine de militaires pour former des soldats irakiens. Il s'agit de l'un des volets de Chammal, l'opération française anti-jihadiste au sein de la coalition internationale qui a combattu le groupe État islamique (EI).
Les États-Unis disent redouter une attaque d'éléments pro-iraniens contre des cibles américaines en Irak, pays dont la situation est particulièrement délicate puisqu'il est soutenu à la fois par Washington et par Téhéran.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article