D’une voix fatiguée, le pape a tourné son regard vers Israël et la bande de Gaza, raconte notre correspondant au Vatican, Éric Senanque, évoquant sa « douleur et son appréhension » et disant prier pour les familles israéliennes « qui ont vu un jour de fête se transformer en jour de deuil » a-t-il lancé à l’issue de son audience générale à la basilique Saint-Pierre au Vatican.
Mais le souverain pontife a voulu aussi mettre en garde contre une spirale infernale de la violence dans la région. Fait notable, car rare, il a également invoqué le « droit de se défendre » des deux parties attaquées.
« J'appelle à la libération immédiate des otages. Ceux qui sont attaqués ont le droit de se défendre, mais je suis très préoccupé par le siège total que subissent les Palestiniens à Gaza, où l'on dénombre également de nombreuses victimes innocentes », a déclaré le pape François.
Le terrorisme « alimente la haine et la violence »
« Le terrorisme et l'extrémisme ne contribuent pas à trouver une solution au conflit entre Israéliens et Palestiniens, mais alimentent la haine, la violence et la vengeance, et font souffrir les uns et les autres », a encore déploré le souverain pontife, qui souligne le besoin de « paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité » dans la région.
Ce mardi 10 octobre, il a téléphoné au curé de la seule paroisse catholique de Gaza pour prendre des nouvelles et lui montrer sa proximité. Dimanche, le pape François avait déjà exprimé sa « solidarité aux familles des victimes » et appelé à ce que « les attaques et les armes cessent ».
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