Elles sont cinq soldates et effectuent leur service militaire en tant que « gardiennes de prison ». Elles sont soupçonnées d’avoir eu des relations intimes avec un détenu de sécurité palestinien membre du Fatah, un parti politique nationaliste, et reconnu coupable d’un attentat qui a provoqué la mort de plusieurs Israéliens. L’une des jeunes femmes aurait eu une relation consentie avec le prisonnier. Les autres auraient agi sous la menace, indiquent leurs avocats.
Une affaire similaire l'année dernière
L’administration pénitentiaire israélienne et le ministre de tutelle, Itamar Ben Gvir, le chef du parti raciste et homophobe Force juive, ont annoncé que désormais, il ne sera plus possible pour ces soldates de servir dans une prison pendant leur service militaire. Pour remplacer les recrues du contingent, ils sont à la recherche de 1 000 geôlières avec, affirment-ils, une tolérance zéro pour ce genre d’affaires.
Les médias en Israël rappellent cependant que, l’année dernière, une enquête avait été ouverte sur des faits similaires. Elle était notamment liée à des agressions sexuelles sur des soldates du contingent dans la division des détenus de sécurité palestiniens. Certaines d’entre elles avaient même assuré avoir été prostituées par leurs collègues pour maintenir le calme auprès des prisonniers.
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