Le ministère de la communication a bloqué une loi qui devait être examinée par la Knesset, le parlement israélien, jugeant qu elle portait atteinte à la vie privée. Cette loi aurait contraint les consommateurs de porno à déclarer chaque connexion.
Un projet de loi qui aurait obligé les fournisseurs internet israéliens à censurer la pornographie par défaut a été bloqué in extremis le 31 octobre par le ministère de la communication israélien, avant qu il ne soit examiné par la Knesset, le parlement israélien, rapporte le quotidien Haaretz. Le 30 octobre, le Comité ministériel pour la législation avait approuvé ce projet avec une majorité de députés qui y étaient favorables.
Le projet de loi avait été parrainé par Shuli Moalem-Rafaeli (députée du parti de droite Foyer Juif), qui, citée par JSS News, estimait que sa position sur le porno ne faisait pas d Israël un nouvel Iran. Si cette loi avait été adoptée, elle aurait contraint ceux qui désirent consulter des sites porno à en faire la demande par écrit, téléphone, ou sur le site internet du fournisseur d’accès à internet. Mais les détracteurs de cette loi l ont finalement emportés, estimant qu il s agissait là d’une «violation de la vie privée». La députée du Foyer Juif ne compte néanmoins pas en rester là, et envisage de présenter un nouveau projet dans les prochains jours.
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