En Italie, le projet de loi "anti-mosquée"suscite la controverse dans le pays. Il est vivement dénoncé par la gauche et les organisations musulmanes. Elles pensent qu’il est "anticonstitutionnel" et « manifestement discriminatoire » à l’égard des 3 millions de musulmans dans le pays.
Du côté des auteurs du texte, en l’occurrence les députés du groupe "Fratelli d’Italia", on tient un tout autre discours. D’après ces parlementaires, le projet de loi veut tout simplement doter l’Italie de « lieux sûrs, avec des infrastructures nécessaires pour accueillir les fidèles (musulmans).
En effet, le projet de loi appelé "anti-mosquée", interdit aux associations de promotion sociale de prêter leurs locaux à des organisations religieuses (islamiques) pour des séances de prières.
Le projet n’est pas anticonstitutionnel, assure Tommaso Foti
« Il (le projet de loi) intervient contre les situations illégales qui ont conduit à la transformation d’entrepôts, de hangars et de garages en lieux ayant une finalité autre que la leur, en l’absence de toute autorisation jusqu’à présent. Les organisations de promotion sociale doivent avoir un siège, mais pas un lieu de culte permanent » a déclaré Tommaso Foti, patron du groupe parlementaire "Fratelli d'Italia" à la Chambre des députés.
Pour lui, il est totalement partial de qualifier le projet de loi déjà approuvé par les députés "d’anti-mosquée". C'est aussi "injuste" de le faire passer pour un texte anticonstitutionnel.
Sur la table des sénateurs
« Aucun principe constitutionnel n’est violé, à commencer par celui de la liberté de culte » a déclaré Tommaso Foti. Il faut dire que le projet de loi est actuellement sur la table des sénateurs qui pourraient l’adopter dans les prochains jours.
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