Un précédent bilan faisait état d’au moins 179 personnes tuées.
Le bilan ne cesse de s’alourdir au Japon. Les inondations et glissements de terrain dans l’ouest du pays ont tué au moins 199 personnes, selon le gouvernement. Une cellule de crise a été ordonnée par le Premier ministre, pour porter secours aux sinistrés. Devant la gravité de la situation, Shinzo Abe a annulé une tournée à international, dont en France, pour se rendre mercredi dans la province d’Okayama, l’une des plus touchées avec celle de Hiroshima, à la rencontre d’évacués.
Une soixantaine de disparus
Les autorités disent aussi être sans nouvelles de plusieurs dizaines de personnes, une soixantaine selon les médias. Cette catastrophe météorologique, la plus grave depuis 1982, interroge sur les méthodes d’appréhension du danger mise en place par les autorités. Le gouvernement reconnaît toutefois une gestion de crise trop tardive, à travers son porte-parole Yoshihide Suga.
“Nous avons vu ces dernières années des désastres liés à la pluie bien plus meurtriers qu’auparavant. Nous devons revoir ce que le gouvernement peut faire pour réduire les risques”.
Quelque 75.000 policiers, pompiers, soldats japonais des Forces d’autodéfense et garde-côtes ont été dépêchés au secours des victimes. Le jour, les recherches et travaux de nettoyage se poursuivent sous une chaleur étouffante qui devrait durer une semaine au moins. Aux sinistrés s’impose désormais “une grande vigilance” face à de nouveaux risques : l’insolation et le coup de chaleur.
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