Cette année, la «journée internationale des droits des femmes» a un retentissement particulier. À la différence du 8 mars 2017, la parole des femmes s’est libérée. Oubliés les tabous, les verrous, l'omerta, la loi du silence... D’abord aux États-Unis, dans le microcosme pailleté de Hollywood. Puis, dans toutes les strates, de tous les pays, ou presque. Flash-back.
D’abord, il y a eu le 6 octobre 2017, et la chute du magnat du cinéma américain, Harvey Weinstein. Le New York Times, puis le New Yorker, publient des enquêtes approfondies faisaient état des récits d’actrices accusant le producteur de renom d’agressions sexuelles et de viols. Au total, plus de quatre-vingt-dix femmes désignent le roi Harvey comme un prédateur sexuel. Outre-Atlantique, les célébrités sortent de leur silence : Gwyneth Paltrow, Rosanna Arquette, Asia Argento, Rose McGowan, Angelina Jolie… Et leurs homologues françaises leur emboîtent le pas : Emma de Caunes, Léa Seydoux, Judith Godrèche…
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