L'administration Trump a annoncé récemment qu’elle suspendait le versement de plusieurs paiements abaissant la contribution américaine à 60 millions de dollars contre 360 prévus initialement.
Lors de la présentation de l'appel de fonds devant les médias ce mardi 30 janvier à Genève, Pierre Krahenbuhl, le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a appelé à un effort important des Etats membres.
« Bien sûr, on a des signaux de pays qui sont prêts à s’engager pour un peu plus d’argent, relève ce dernier. Maintenant il faut être clair : 300 millions, c’est un énorme montant à combler. Cela ne va pas se résoudre avec des promesses individuelles de quelques millions de plus. Là, il faut une véritable alliance pour combler [cette somme]. »
L’agence a donc lancé une campagne globale, « La dignité n’a pas de prix » (« Dignity is priceless »), afin de sensibiliser « les institutions, les fondations, le secteur privé » au problème.
« Quand on a une situation de crise comme cela, il faut aussi prendre les opportunités qui se présentent. Donc on va poursuivre toutes ces différentes pistes et on espère trouver des solutions à cette situation. »
Manifestation
Lundi, des milliers d'employés de l'UNRWA ont protesté dans la bande de Gaza contre la décision américaine de geler des dizaines de millions de dollars d'aide.
Etablie en 1949, l'UNRWA apporte son aide à une grande partie des plus de cinq millions de Palestiniens enregistrés comme réfugiés dans les Territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban ou en Syrie depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.
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