La couche d’ozone est en train de guérir, comme l’ont montré les conclusions d’un nouveau rapport publié lundi par l’ONU. L’ozone est une couche qui protège la vie sur Terre des couches nocives de rayons ultraviolets du soleil.
Selon les conclusions du rapport quadriennal du comité scientifique du Protocole de Montréal publié lundi 5 novembre, la couche d’ozone, qui désigne la région de l’atmosphère où sont en grande partie filtrés les rayons ultra-violets qui nous viennent du soleil, s’est en effet rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie depuis l’an 2000, et pourrait être totalement guérie d’ici une quarantaine d’années.
L’étude, intitulée «Évaluation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone: 2018», est le dernier d’une série de rapports publiés tous les quatre ans sur le rétablissement de la couche d’ozone dans la stratosphère.
Dans le détail, la couche située au-dessus de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes “devrait complètement se rétablir d’ici 2030”, tandis qu’il faudra attendre 2050 pour l’hémisphère sud, et 2060 pour les régions polaires.
L’étude montre que la concentration de substances qui appauvrissent la couche d’ozone continue de diminuer, entraînant une amélioration de la couche depuis l’évaluation précédente réalisée en 2014.
Un phénomène que les scientifiques expliquent largement par le succès des mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal, signé en 1987, qui ont “entraîné une diminution à long terme de la concentration atmosphérique de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) ainsi que la récupération en cours de l’ozone stratosphérique”.
Les résultats sont salués comme une démonstration de ce que les accords mondiaux peuvent réaliser et une inspiration pour des mesures climatiques plus ambitieuses afin de mettre un terme à une hausse catastrophique des températures dans le monde.
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Les auteurs saluent également l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2019, de l’amendement de Kigali, dont l’ambition est de réduire “considérablement l’utilisation future de produits chimiques libérant de puissants gaz à effet de serre dans l’atmosphère”.
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