Dans la ville de Fairfax, en Virginie (États-Unis), un homme noir a subi une interpellation très violente alors qu’il ne montrait aucun signe d’agressivité.
La police s’est excusée et l’un des policiers risque jusqu’à 3 ans de prison.
À l’heure où la mort de George Floyd provoque la colère de millions de militants anti-raciste américains, une nouvelle vidéo risque de ne pas apaiser les tensions. Sur les images tournées vendredi 5 juin, on y voit un officier de police du comté de Fairfax, en Virginie, utiliser un pistolet à impulsion électrique sur un homme noir inoffensif qui criait : “Je ne peux pas respirer”.
La vidéo diffusée par les forces de l’ordre montre un Afro-américain confus tenant des propos peu cohérents indiquant aux agents présents sur place qu’il a besoin d’une cure de désintoxication. Alors que ces derniers lui somment de monter dans l’ambulance, l’homme ne s’exécute pas et continue à tourner en rond sur la route.
C’est alors qu’un autre policier arrive et fait usage de son pistolet à impulsion électrique sur l’individu qui ne se montrait pourtant pas agressif.
Ce dernier s’écroule au sol et l’agent s’agenouille sur son dos en lui infligeant d’autres impulsions électriques dans le cou, tout en le frappant avec son arme. D’autres policiers et l’ambulancier viennent aider le policier à maîtriser l’homme qui se débat et qui indique qu’il ne peut pas respirer, de la même manière que George Floyd avant son décès.
Dans une conférence de presse donnée dès le lendemain des faits, Edwin C. Roessler Jr., le chef de la police de Fairfax, a déclaré que les images montraient que l’officier violait les politiques de recours à la force du département et commettait des “actes criminels” tout en ne tenant “pas compte du caractère sacré de la vie humaine”. Selon CNN, il a également indiqué s’être excusé personnellement par téléphone auprès de la victime et de sa mère à sa sortie de l’hôpital, tout en assurant que “justice serait rendue.”
Le policier qui a fait usage de son taser a été arrêté et risque jusqu’à 36 mois de prison pour cette agression avec coups et blessures. Quant aux autres agents présents sur les lieux de l’agression, ils ont été mis à pied en attendant les résultats définitifs de l’enquête
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