Le Guatemala a tranché pour le renouveau. Le candidat surprise de l'élection présidentielle au Guatemala, Bernardo Arevalo, objet de tentatives de disqualification pendant la campagne électorale, a remporté dimanche le second tour du scrutin avec la promesse d'en finir avec la corruption dans un pays miné par la pauvreté et la violence. Le nouveau président prendra ses fonctions le 14 janvier 2024.
"Le peuple guatémaltèque a parlé haut et fort", a déclaré Bernardo Arevalo, 64 ans, à la presse après sa victoire en prononçant un discours fort contre la corruption.
Il a aussi indiqué que les présidents de deux pays voisins, le Mexicain Andrés Manuel López Obrador et le Salvadorien Nayib Bukele, l'avaient appelé pour le féliciter et discuter d'un programme commun.
Plus tôt, la présidente du Tribunal suprême électoral (TSE) Irma Palencia avait annoncé que Bernardo Arevalo avait obtenu 59 % des voix après le dépouillement de 95 % des suffrages, contre 36 % à sa rivale, l'ex-Première dame Sandra Torres.
Le président sortant de droite Alejandro Giammattei a rapidement réagi sur X (anciennement Twitter), félicitant Bernardo Arevalo et l'invitant "à entamer une transition ordonnée dès le lendemain de l'officialisation des résultats".
"La victoire de M. Arevalo signifie la défaite de la vieille politique, du parti au pouvoir (...). Une autre ère commence pour notre pays et nous devrons nous mobiliser pour une transition pacifique", a noté l'analyste indépendant Miguel Angel Sandoval.
Le scrutin s'est déroulé sans qu'aucun "incident significatif" ne soit signalé, a indiqué le TSE, soulignant sans plus de précisions un "pourcentage historique de participation".
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