Cette fois, la question est définitivement tranchée. Après des mois de brouille, les autorités guatémaltèques ont annoncé la fin du mandat de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala, mise en place par les Nations unies en 2007. Une décision qui va à l’encontre de l’accord international signé par le gouvernement guatémaltèque, selon le secrétaire général de l'ONU.
« Le mandat de la Commission est prévu pour se terminer le 3 septembre 2019. […] Jusqu’à cette date, nous attendons du gouvernement du Guatemala qu’il respecte complètement ses obligations légales en vertu de l’accord. »
António Guterres ne pouvait pas être plus clair, lundi, à l’issue de son entretien avec Sandra Jovel, la ministre guatémaltèque des Affaires étrangères venue à New York informer le numéro un de l'ONU de la décision de son gouvernement.
Le secrétaire général des Nations unies rejette avec fermeté la décision des autorités guatémaltèques de mettre fin dans un délai de 24 heures au mandat de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG).
Une mission entamée en 2007 et qui a notamment permis de mettre à jour des faits de corruption d’Otto Pérez, l’ancien président démis de ses fonctions, ce qui a par la suite conduit à l’arrivée au pouvoir de Jimmy Morales.
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