C’est d’abord à Kinshasa puis à Goma que François est attendu, du 2 au 5 juillet. Le pape mettra ses pas dans ceux de son prédécesseur Jean-Paul II qui s’était rendu dans le pays, alors appelé Zaïre, en 1980 et 1985.
Il y sera notamment accueilli par un de ses proches, le cardinal Fridolin Ambongo, l’archevêque de Kinshasa qu’il a nommé au Conseil des cardinaux chargé de l’aider dans sa réforme de la Curie au Vatican. Il vient aussi soutenir une Église congolaise qui a joué un rôle de médiation essentiel lors de la dernière transition politique dans le pays.
Deuxième étape pour François, le Soudan du Sud, pays dont il suit la destinée depuis le début de son pontificat. Le pape sera à Juba du 5 au 7 juillet. Le Saint-Siège suit de près les négociations de paix dans le pays qui ont plusieurs fois patiné. Symbole de cette attention, cette visite de Salva Kiir et de son rival Riek Machar à la résidence du pape en avril 2019.
Devant eux, François avait alors rappelé « le désir ardent de justice, de réconciliation et de paix » du peuple sud-soudanais. Dans un geste inédit, le pape avait embrassé les pieds de ses deux hôtes.
Cette étape sera aussi œcuménique pour le chef de l’Église catholique puisqu’il s’y rendra aux côtés de Justin Welby, le primat de l’Église anglicane.
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