Ce samedi 1er décembre marque la 30e édition de la journée mondiale de lutte contre le Sida. Si des progrès considérables ont été faits en trente ans, la situation n’est pas maîtrisée pour autant. Selon l’Onusida, sur les près de 37 millions de personnes infectées, un quart ne le sait pas.
« Savoir c’est pouvoir, connais ton statut ! » Tel est le mot d’ordre martelé par l’Onusida qui présentait il y a quelques jours son rapport annuel à Abidjan.
En 2018 dans le monde, l’agence onusienne estime à 9,4 millions le nombre de personnes qui ne savent pas qu’elles sont infectées, qui ne se font donc pas soigner, et sont par définition de potentiels vecteurs de transmission. « Savoir son statut sérologique est le départ de tout parce qu'aujourd'hui, on sait que lorsqu'on est séropositif et que l'on arrive à vous mettre sous traitement tout de suite, on peut contrôler l'activité de virus dans le sang. C'est pour cette raison-là qu'on insiste sur le dépistage comme un droit, et il faut aller vers des formes d'optimisation de ce dépistage en allant vers les communautés, en faisant en sorte que l'auto-test devienne une réalité. Et puis surtout se battre contre la stigmatisation, la discrimination », argue Michel Sidibé directeur exécutif de l’Onusida.
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