Le syndicat des prostitué-e-s de Paris (SPP) demande au gouvernement de faire fermer la maison close de location de poupées en silicone qui vient d’ouvrir ses portes dans la capitale. Les représentant syndicaux de l’Association des prostituées parisienne demande la fermeture immédiate de l’établissement incriminé et parle de concurrence déloyale.
« Le climat de travail très difficile dans la capitale, les travailleurs et travailleuses du sexe craignent de perdre leur clientèle à cause de ces nouvelles poupées sexuelle », écrit la président du SPP, Pierrette Duval dans une lettre au premier ministre Édouard Philippe.
Selon le document, obtenu hier de façon illégale par SecretNews, Mme. Duval réclame la fermeture de l’établissement et l’application d’une taxe spéciale pour ces employés en plastique.
« Cette entente est nécessaire afin de garantir un climat social serein dans le secteur de la prostitution »
À défaut d’être entendu, le syndicat des prostituées de Paris menace de faire grève.
Climat « délétère »
« Le climat de travail délétère déjà présent n’est certainement pas étranger à l’arrivée de ces sex-dolls», souligne Mme Duval.
La semaine dernière, le SPP a affirmé que plus de la moitié des prostituées parisienne souhaitaient être réaffectés ailleurs en raison des mauvaises relations de travail. Le premier ministre a pour sa part attribué cette situation à un manque d’adaptation de la part des travailleuses du sexe.
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