De notre envoyé spécial à Jérusalem,
Ce gros chèque américain a été totalement occulté par une autre information en provenance de Washington : pour la première fois les États-Unis pourraient sanctionner un bataillon de l’armée israélienne pour des exactions commises contre des Palestiniens, en Cisjordanie, en 2022. Et donc bien avant la guerre à Gaza.
Il n’y a pas encore d’annonce officielle aux États-Unis, mais déjà une tempête politique en Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahu se disant prêt à « se battre » contre ces sanctions.
« Il y a quand même des lignes rouges qu'on ne dépasse pas et, pour moi, justement, cette idée-là de sanction contre une unité militaire, c'est quand même une ligne rouge, commente Boaz Bismuth, député israélien du Likoud, le parti de droite de Netanyahu. Et là, je pense que les Américains, un petit peu, entrent dans un domaine qui n'est pas le leur. Je pense que le rôle d'Israël est de dire aux Américains : là, il y a une ligne rouge que vous avez dépassée. Moi, je pense que la relation est très forte, la relation peut même encaisser des mésententes qui peuvent être lourdes, comme celle-là, mais c'est quand même du jamais vu. »
Au fil des semaines, les États-Unis tentent de concilier pression et soutien à Israël, soutien en armement, soutien militaire direct, même, lorsque Israël a été visé par des missiles et des drones iraniens il y a huit jours et que l’armée américaine est entrée en action pour abattre ces engins.
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