Les Palestiniens ont accepté, dans la nuit de dimanche à lundi, un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ont indiqué trois responsables égyptien et palestiniens après un grave accès de violences de deux jours. L'Égypte, une nouvelle fois, a assuré la médiation.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur à 4h30 (1h30 TU), ont précisé à l'AFP un responsable du Hamas et un autre du groupe Jihad islamique, ayant requis l'anonymat. Un responsable égyptien a également confirmé l'information toujours sous couvert de l'anonymat, tandis qu'une porte-parole de l'armée israélienne n'a pas souhaité faire de commentaire.
L’Égypte a entamé sa médiation dès les premiers tirs de roquettes, précise notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Un dossier dont s'est chargé le général Abbas Kamel, chef des services de renseignements et conseiller du président al-Sissi.
Des représentants du Hamas et du Jihad islamique ont été convoqués au Caire et le général a personnellement contacté le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Double obstacle
Selon des sources égyptiennes, la médiation du Caire devait surmonter deux obstacles. D'abord le désir du Premier ministre israélien d’apparaître intraitable afin d’être en meilleure position dans les négociations pour la formation d’une coalition gouvernementale. L’autre obstacle est ce que l’on appelle, au Caire, « l’incitation iranienne à l’escalade » notamment viale Jihad islamique. Une manière pour Téhéran de répondre aux nouvelles sanctions américaines contre ses exportations de pétrole.
?
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article