Après les ministres de l’Intérieur jeudi, ce sont les délégations des ministères des Affaires étrangères des pays du G7 qui se réunissent ce vendredi 5 avril dans l'ouest de la France pour préparer le sommet des chefs d’État prévu fin août prochain. Durant 24 heures, les réunions vont se succéder, avec un grand absent, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, symbole des obstacles qui attendent les délégations lors de cette rencontre.
Alors que les représentants des diplomaties du G7 se retrouvent ce vendredi à Dinard, dans l'ouest de la France, l’ombre du sommet d’il y a dix mois à Malbaie au Canada pèse sur la rencontre.
Quelques heures après l’annonce du communiqué commun, le président américain Donald Trump avait alors publié un tweet dans lequel il rejetait la déclaration finale. Cette fois-ci, son secrétaire d’État ne viendra tout simplement pas, il a envoyé ses numéros deux et trois pour le représenter.
Les points de frictions entre les diplomaties européennes et américaines sont nombreux. La France, qui tient actuellement la présidence du club des pays les plus industrialisés, mise sur des avancées dans des domaines variés tels que la cyber sécurité, la lutte contre les inégalités ou encore l’adoption d’une initiative sur la lutte contre les trafics dans la bande sahélo-saharienne.
Mais samedi matin les discussions devraient également tourner autour des différentes crises que traverse le monde : l’Iran, la Libye, la Syrie, le Venezuela. Autant de sujets épineux sur lesquels il sera difficile de trouver un accord en vue du prochain sommet à Biarritz, fin août.
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