INTERNATIONAL - La séquence avait provoqué la polémique, notamment dans l'opposition. Ce mercredi 29 novembre, Emmanuel Macron s'est défendu à propos du trait d'humour qu'il avait tenté de faire, la veille, lors d'une séance de questions-réponses avec des étudiants au Burkina Faso, à l'occasion de son déplacement dans le pays.
Interrogé par une étudiante sur un problème de climatisation dans l'université, le président de la République avait d'abord répondu sur le fond, expliquant qu'il n'était en rien responsable des coupures de courant. "Vous m'avez parlé comme si j'étais le président du Burkina Faso!", avant d'ajouter: "Mais je ne veux pas m'occuper de l'électricité dans les universités au Burkina Faso, c'est le travail du président!", en désignant Roch Marc Christian Kaboré.
Une séquence qui a précédé le départ du président burkinabé, commenté en direct par Emmanuel Macron. "Du coup il s'en va. Reste là! (...) Du coup il est parti réparer la climatisation", avait-il appuyé, hilare.
À ses détracteurs, qu'il qualifie de "vrais paternalistes", le chef de l'Etat rétorque: "Parce que c'est considéré qu'on ne peut pas faire d'humour quand on parle à un dirigeant africain. Il se trouve qu'avec Roch Kaboré nous nous entendons bien, nous plaisantons, et d'ailleurs ça ne vous a pas échappé que ça l'a fait rire", comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
"L'humour, rire, c'est une relation d'égal à égal", poursuit-il, prônant la fin des blocages et des tabous avec le continent africain. Emmanuel Macron explique, en reprenant les termes de la journaliste, que le président burkinabè s'est absenté pour "aller faire une pause technique", et estime que la polémique est "ridicule".
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