Une épidémie de fièvre hémorragique s’est fait jour à la frontière du Mali et du Niger. Cette souche de la vallée du Rift touche les animaux, mais peut également contaminer l'homme. Une quarantaine de personnes ont déjà contracté la maladie depuis le début de l'épidémie en août.
Alors que le premier cas de fièvre hémorragique a été signalé début août, la réaction des autorités sanitaires nigériennes a été tardive. Et pour cause : ce n'est qu'à la fin du mois qu'une mission d'enquête est dépêchée sur place.
Le foyer de l'épidémie est situé à quelques kilomètres de la frontière malienne, à Tchintabaraden. Des échantillons de sang ont été envoyés pour des analyses à Dakar, qui ont confirmé la souche de fièvre hémorragique dite « de la vallée du Rift ».
Le Mali s'est aussi saisi du dossier, car les personnes infectées sont majoritairement des éleveurs nomades. Conséquence : la région de Menaka n'est donc pas à l'abri d'une contamination. Sur les 36 cas pour l'instant recensés au Niger, la moitié sont décédés.
Un plan d’intervention d’urgence
Le ministère de la Santé au Mali et l’association Médecins du monde (MSF) qui intervient dans la zone ont dépêché une mission. Objectif : faire le point sur la situation dans la région de Menaka et mettre éventuellement en place un plan d'intervention d'urgence pour contenir l'épidémie.
Parmi les modes de réponses, la vaccination massive des cheptels. La contamination de cette fièvre hémorragique passe par la consommation de lait provenant d'animaux infectés, de viandes, mais aussi par le contact avec des animaux malades.
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