Jonathann Daval, placé en garde à vue depuis plus de 24 heures à la gendarmerie de Besançon (Doubs), a avoué le meurtre de sa femme, Alexia, retrouvée morte fin octobre dans un bois de Haute-Saône.
Il a expliqué avoir tué son épouse par accident. "Il a dit que c'était un accident, qu'il ne voulait pas et il regrette", ont indiqué ses avocats, maîtres Ornella Spatafora et Randall Schwerdorffer.
Le suspect explique son acte "parce qu'ils avaient une relation de couple avec de très fortes tensions, qu'Alexia avait une personnalité écrasante, qu'il se sentait complètement écrasé, rabaissé, et qu'à un moment il y a eu des mots de trop, une crise de trop qu'il n'a pas su gérer et ça a débordé", a relayé son avocat.
Selon son mari, sa femme était partie courir le samedi 28 octobre vers 9 h 30 et n'était jamais revenue. Il avait expliqué l'avoir cherché partout avant d'appeler la gendarmerie vers 12H30.
A aucun moment, y compris devant l’hôpital, vers lequel le suspect indiquait être passé, les images vidéo n’ont trouvé aucune trace de Jonathann Daval, à bord ou non de l’un de ses véhicules, sur le parcours qu’il avait dit avoir sillonné pour la retrouver.
"Nous ne défendrons pas un meurtrier, ni un assassin, mais un jeune garçon qui dans une crise de couple a accidentellement occasionné la mort de son épouse. Il est conscient des conséquences dramatiques pour la famille, celle d'Alexia" a expliqué Me Randall Schwerdorffer.
Ce dernier a assuré que son client n'était "pas dans une logique criminelle" et qu'il était "dévasté".
"Oui il l'a étranglée, dans un moment de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et après il a été dépassé par tout", a-t-il poursuivi.
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