Après le Liberia et le Maroc fin juin, la première dame des États-Unis terminera son périple en Espagne, où elle prononcera un discours sur le thème « Let Girls Learn » (« Laissons les filles apprendre ») avant de s'entretenir avec la reine Letizia, a annoncé la Maison Blanche mercredi.
Michelle Obama visitera en premier lieu le Liberia, lourdement affecté par l’épidémie d’Ebola, à partir du 27 juin. Accompagnée de ses deux filles, Malia (17 ans), et Sasha (15 ans), l’épouse du président des États-Unis se rendra dans l’ouest du pays à Kakata, dans un centre des Peace Corps, une agence américaine luttant pour la paix et l’amitié, particulièrement dans les pays les moins développés.
Unification Town, non loin de la capitale Monrovia, sera la prochaine étape de Michelle Obama. Elle y visitera une école où elle s’entretiendra avec de jeunes adolescentes qui font face à des difficultés dans l’accès à l’éducation.
Quel accès des filles au système éducatif en Afrique ?
Les autorités américaines ont annoncé la présence d’Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia, qui accompagnera la première dame des États-Unis au cours de sa visite.
Une fois au Maroc, c’est l’actrice la plus souvent nommée dans l’histoire des oscars, Meryl Streep, qui se joindra à l’épouse de Barack Obama. Elles y rencontreront notamment des adolescentes, lors d’une visite de 48 heures les 28 et 29 juin.
Le voyage de la première dame s’achèvera à Madrid (Espagne), où elle présentera un discours autour de son initiative « Let Girls Learn » (« Laissons les filles apprendre »), avant de s’entretenir avec la reine Letizia.
Une première dame engagée
Michelle Obama affiche depuis plusieurs années sa détermination à lutter en faveur de l’éducation des jeunes filles. Elle multiplie d’ailleurs les déplacements et interventions sur le territoire américain, comme à l’étranger, afin de promouvoir cette cause.
« Les preuves sont formelles : quand nous investissons dans l’éducation des filles et que nous accueillons les femmes dans la population active, elles ne sont pas les seules à en bénéficier, nous sommes tous gagnants », expliquait la première dame face à un parterre de dirigeants il y a quelques semaines au siège de la Banque mondiale à Washington.
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