Trois femmes ont été interpellées ce jeudi 8 septembre dans l'Essonne, au sud de la capitale, dans le cadre de l'enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvée à Paris. Elles étaient « radicalisées, fanatisées » et préparaient « de nouvelles actions violentes et (...) imminentes », a affirmé dans la soirée le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. L’opération s’est déroulée dans la commune de Boussy Saint-Antoine, au sud de Paris, ce jeudi 8 septembre vers 19h. Cette dernière « a permis l'interpellation de trois individus, trois jeunes femmes impliquées dans la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz dans la nuit de samedi à dimanche à Paris dans le Ve arrondissement », a déclaré Bernard Cazeneuve. Les trois femmes sont âgées respectivement de 39, 23 et 19 ans. C’est au moment de leur arrestation, que l'une d'entre elles a sorti un couteau et a blessé un policier de la Direction générale de la sécurité intérieure.
Ses collègues auraient alors riposté en faisant usage de leur arme. La suspecte, Inès, la plus jeune du groupe, est l'une des filles du propriétaire de la voiture aux bonbonnes de gaz. Blessée grièvement aux jambes, elle est hospitalisée actuellement à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne. Les deux autres femmes ont tenté de prendre la fuite avant d'être arrêtées et placées en garde à vue. Les jours du policier, blessé à l'épaule et actuellement hospitalisé, ne sont pas en danger, a fait savoir Bernard Cazeneuve. La police judiciaire a passé au peigne fin dans la nuit cet appartement de Boussy Saint Antoine, un vaste appartement cossu, situé dans une résidence sécurisée. De nombreuses zones d'ombre dans l'enquête Lors d'une déclaration à la presse place Beauvau jeudi, le ministre de l’Intérieur a affirmé que ces femmes étaient « radicalisées, fanatisées et préparaient de nouvelles actions violentes et de surcroît imminente ». L'enquête est une véritable course contre la montre selon Benard Cazeneuve. Aux cours des interrogatoires qui vont maintenant se dérouler, les enquêteurs vont tenter d’éclairer les nombreuses zones d’ombres qui entourent encore cette affaire.
Ils devront notamment comprendre pourquoi cette voiture, aux feux de détresse allumés et sans plaques d’immatriculation a été garée à quelques centaines de mètres de Notre Dame de Paris. La voiture devait-elle être récupérée ? Les policiers craignent que ce réseau activé de l'étranger soit plus large, ils évoquent même des risques d'attentats dans les gares parisiennes. Quatre personnes, deux frères et leurs compagnes respectives, ont déjà été arrêtées et se trouvent encore jeudi soir en garde à vue dans le cadre de cette enquête.
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Anonyme
En Septembre, 2016 (17:45 PM) Date de compos des nouvelle recureParticiper à la Discussion
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