Des négociations sur la crise yéménite se sont ouvertes mardi 5 février à Amman, en Jordanie, en vue de parvenir à un échange de plusieurs milliers de prisonniers au Yémen. Cet échange de prisonniers entre l’armée gouvernementale, soutenue par une coalition dirigée par l’Arabie saoudite, et les forces houthies, proches de l’Iran, se heurte au fait que le sort de nombreux combattants reste incertain.
De notre correspondant à Amman,
Les nouvelles négociations à Amman se heurtent à plusieurs obstacles, et notamment le sort incertain de nombreux combattants dont les noms figurent sur ces listes. L’armée gouvernementale et les forces houthies qui sont censées détenir ces 15 000 personnes ne savent pas forcément où tous ces individus se trouvent. Certains combattants sont morts, ont fui, ou ont disparu.
Dans ces conditions, il est facile pour un camp d’accuser l’autre de cacher des informations sur le sort des prisonniers et de lui reprocher sa mauvaise volonté. D’autant qu’il ne règne pas encore un climat de grande confiance entre le gouvernement et les Houthis. Leur rapprochement est tout récent et encore fragile : les premières véritables discussions ont eu lieu en Suède en décembre dernier.
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