A moins d'un mois des élections américaines, alors que la Russie est accusée de piratages informatiques destinés à influencer le scrutin, le Kremlin se défend de toute volonté d'ingérence. Selon Vladimir Poutine, ce sont les Etats-Unis qui instrumentalisent le thème de la Russie à des fins électorales.
« Nous n'avons pas l'intention d'exercer une quelconque influence sur la campagne électorale américaine », a assuré le président russe, qui a néanmoins souligné que le candidat républicain, Donald Trump, s'était prononcé en faveur d'une coopération avec la Russie, alors que la candidate démocrate, Hillary Clinton, était beaucoup plus agressive à l'égard de Moscou.
Vladimir Poutine espère néanmoins une normalisation après les élections. En tout cas, affirme-t-il : « nous ne voulons pas la confrontation ». D'ailleurs de son point de vue, les Etats-Unis utilisent la Russie pour « détourner l'attention des électeurs de leurs problèmes ». Selon Poutine, il y a une volonté de « créer un ennemi pour unir le pays contre cet ennemi ».
«Nous ne voulons pas la confrontation»
Des propos qui peuvent prêter à sourire de la part du dirigeant d'un pays où la politique étrangère est constamment mise en avant dans les médias, afin de démontrer que la Russie est un pays puissant, occultant ainsi les difficultés économiques et sociales qu’il traverse.
Vladimir Poutine a également manié l'ironie en demandant aux Américains et aux Français d’« exclure toute victime civile » lors de l'offensive contre Mossoul. Et comme à son habitude, il s'est voulu magnanime. « Nous n'allons pas attiser l'hystérie sur ce sujet, comme le font nos partenaires occidentaux », a-t-il affirmé. Il espère ainsi qu’il sera possible de restaurer les relations entre la Russie et les Etats-Unis après les élections présidentielles américaines du 8 novembre prochain.
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