Mi-octobre, les médias syriens officiels ont rapporté une attaque aérienne israélienne contre la ville portuaire de Lattaquié, l'un des principaux bastions du président syrien Bachar al-Assad, qui est soutenu par le mouvement islamiste libanais Hezbollah et qui est lui-même soutenu par la Russie dans la guerre dans son pays. L'aéroport de Lattaquié est à proximité de la base aérienne russe de Hmeimim. « Israël a effectué en effet une frappe aérienne à proximité immédiate de Hmeimim », a déclaré Alexandre Lavrentiev, l’émissaire du président russe Vladimir Poutine pour le Proche-Orient, dans une interview à l’agence de presse RIA Novosti mercredi.
« Nos militaires ont bien évidemment notifié aux responsables israéliens que de tels actes susceptibles de mettre en danger la vie des militaires russes là-bas étaient inacceptables », a-t-il poursuivi.
« C’est pourquoi nous espérons que cet événement qui a eu lieu en octobre ne se produira plus », a souligné M. Lavrentiev.
La Syrie est bombardée par l'aviation israélienne, qui ne cible que rarement la ville de Lattaquié, au nord-ouest de Damas.
En guerre ouverte contre Israël depuis le 23 septembre, Israël accuse le Hezbollah d'envoyer des armes depuis la Syrie.
Selon Alexandre Lavrentiev, notre base n'est pas mise à disposition pour alimenter le Hezbollah libanais.
Israël a accru ses raids sur la Syrie tout en intensifiant ses raids contre le Hezbollah au Liban.
Depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a effectué des centaines de raids sur le pays contre l'armée syrienne et des mouvements soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, qui sont soutenus par les forces gouvernementales.
Ces frappes sont rarement commentées par les autorités israéliennes, mais elles soulignent qu'elles ne permettront pas à l'Iran, ennemi juré d'Israël, d'accroître sa présence en Syrie.
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