Au Brésil, à la veille des élections, les fausses informations pullulent sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais dans le contexte d’une campagne fortement polarisée entre l’extrême droite et le Parti des travailleurs de Lula, la désinformation n’avait jamais atteint un niveau si élevé. Les amateurs de la théorie du complot sévissent surtout sur les réseaux sociaux, où ils peuvent diffuser leurs informations en toute impunité. Ou presque.
De notre correspondante à Rio de Janeiro,
Le but des « fake news » est simple : déstabiliser l’adversaire politique pour le faire passer pour quelqu’un de malhonnête, voire dangereux. On retrouve deux exemples marquants dans les camps des deux favoris à l’élection présidentielle. Côté Jair Bolsonaro, son agression au couteau, début septembre, a tout de suite déclenché des hordes de tweets et publications Facebook qui mettent en doute la véracité de l’attaque, surnommée de « fake facada », fausse attaque.
Il y a ceux qui pensent que l’agression était une mise en scène, la lame du couteau rétractable et l’expression de douleur du candidat complètement fausse. D’autres accusent le Parti des travailleurs d’être en lien avec le coupable, et d’autres encore estiment que Bolsonaro a prémédité cette attaque pour grimper dans les sondages.
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