Les blocages de prisons se poursuivaient mercredi matin, au dixième jour du mouvement des surveillants pénitentiaires, notamment à Fresnes dans le Val-de-Marne où les forces de l'ordre sont intervenues pour dégager l'accès piéton et assurer le transfèrement de Jawad Bendaoud en vue de son procès prévu en début d'après-midi, à Paris.
Devant ce centre pénitentiaire du Val-de-Marne, au sud de la capitale, une centaine de personnes bloquaient à 7 heures l'entrée principale avec des poubelles, des pneus et des palettes enflammés. Jawad Bendaoud, le "logeur" de deux jihadistes du 13-Novembre, y était arrivé lundi, selon le secrétaire local de l'Ufap-Unsa Justice, Frédéric Godet, dans l'attente de son procès qui doit débuter mercredi après-midi à Paris.
Le secrétaire national de l'Ufap-Unsa (majoritaire), Jean-François Forget, a affirmé mardi soir sur BFMTV que les surveillants comptaient "bloquer" le transfert de Jawad Bendaoud vers le tribunal. Une décision jugée "absolument pas acceptable" par Nicole Belloubet, ministre de la Justice.
De nombreuses prisons encore bloquées
A Fleury-Mérogis (Essonne), les accès aux maisons d'arrêt pour hommes et pour femmes étaient également barrés par une centaine de surveillants, selon un responsable local CGT. "Rien n'entre, rien ne sort", a assuré le délégué local de l'Ufap-Unsa, Alexandre Caby.
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