Face à une insécurité financière depuis la mise en œuvre du confinement, des associations de défense des travailleuses du sexe ont demandé au chef de l'Etat la création d'un fonds d'urgence.
Des associations de défense des travailleuses du sexe, frappées par "une insécurité financière extrême" depuis la mise en œuvre du confinement pour endiguer la propagation du coronavirus, ont demandé lundi à Emmanuel Macron la création d'un fonds d'urgence.
"Un fonds d'urgence doit être créé afin de permettre un revenu de remplacement le temps du confinement, sans condition de régularité de séjour", écrit dans une lettre au chef de l'Etat la Fédération Parapluie Rouge, qui réunit les associations de santé communautaire des travailleuses du sexe.
Faute de pouvoir travailler afin de respecter le confinement, les prostituées ont vu leurs revenus chuter et se trouvent dans "une insécurité financière extrême", alertent les associations.
Les travailleuses du sexe, dont une minorité exerce sous le statut d'auto-entrepreneur, ne peuvent pas prétendre à l'aide de 1.500 euros promise par l'Etat aux indépendants en compensation de leur baisse d'activité.
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