
L'opposant s'est présenté au tribunal de première instance de Kisutu, situé dans la métropole commerciale de Dar es Salaam, jeudi après-midi. Il était de bonne humeur et accompagné de ses avocats ainsi que de membres du parti d'opposition.Tundu Lissu, le président du parti d'opposition majeur CHADEMA, a été appréhendé mercredi soir pour ce que la police locale a qualifié d'incitation. Ce dernier avait pourtant plaidé en faveur de réformes électorales avant les élections générales prévues pour octobre.
« Étant donné que cette cour n'a pas la juridiction, car l'affaire devrait être jugée par la Haute Cour, nous avons mentionné cette affaire. Comme l'infraction ne permet pas de caution, M. Lissu, le président de Chadema, n'a pas bénéficié d'une libération sous caution et n'a rien communiqué à propos de l'accusation », a déclaré Rugemeleza Nshala, avocat de Tundu Lissu.
Mercredi, alors qu'il s'exprimait lors d'un rassemblement public à Mbinga, au sud du pays, à plus de 1 000 kilomètres de Dar es Salaam, le chef de l'opposition a été forcé de monter dans une voiture de police en fin de journée.
Les allégations selon lesquelles le gouvernement présidé par Samia Suluhu Hassan use de méthodes violentes contre l'opposition ont été rejetées par le gouvernement tanzanien.
Lors des élections d'octobre, le pays est dans l'obligation de choisir un nouveau président ainsi que les députés du parlement.
Le parti CHADEMA a exprimé sa désapprobation concernant l'absence d'une commission électorale indépendante et les lois qui semblent favoriser le CCM, le parti au pouvoir depuis l'indépendance de la Tanzanie en 1961.
Les allégations selon lesquelles le gouvernement présidé par Samia Suluhu Hassan use de méthodes violentes contre l'opposition ont été rejetées par le gouvernement tanzanien.
Lors des élections d'octobre, le pays est dans l'obligation de choisir un nouveau président ainsi que les députés du parlement.
Le parti CHADEMA a exprimé sa désapprobation concernant l'absence d'une commission électorale indépendante et les lois qui semblent favoriser le CCM, le parti au pouvoir depuis l'indépendance de la Tanzanie en 1961.
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