Samedi matin, sur la chaîne KJRH-TV dédiée à l'Oklahoma, la présentatrice Julie Chin évoquait le lancement de la mission Artémis, quand elle a soudain ressenti des difficultés à s'exprimer.
Elle a tenté de lutter, avant de se rendre à l'évidence. «Je suis désolée, explique-t-elle, restant professionnelle jusqu'au bout, quelque chose ne va pas ce matin, je vous présente mes excuses, je vais passer la main à notre météorologue.» Ses collègues ont appelé les secours dans la foulée.
Dans un long message posté sur Facebook les jours suivants, Julie Chin a rassuré les téléspectateurs sur son état de santé et insisté sur la vigilance à avoir en cas d'arrivée des premiers signes d'AVC.
«Ce qui m'est arrivé m'a semblé sortir de nulle part, écrit-elle. Je me sentais bien avant d'entrer sur le plateau. Puis, au cours du journal, les symptômes ont commencé à apparaître. D'abord, j'ai perdu une vision partielle d'un œil. Un peu plus tard, ma main et mon bras se sont engourdis. J'ai su que j'avais un gros problème quand ma bouche a refusé de prononcer les mots qui s'affichaient sur le prompteur.»
«Pour réduire l'impact de cette maladie, expliquait au Figaro le Pr Amarenco, chef de service du centre d'accueil et de traitement de l'AVC à l'hôpital Bichat, il est d'abord fondamental que les gens connaissent les symptômes d'alerte. Des troubles soudains de la parole, une paralysie totale ou partielle du visage, des pertes de l'équilibre et de la marche, des anomalies de la vision avec une réduction du champ visuel, voire un mal de tête très violent doivent les inciter à appeler le 15 sans attendre, même si ces symptômes sont transitoires.»
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