Au Venezuela, la fermeture de la frontière, vendredi dernier, sur décision du président Nicolas Maduro, commence à affecter durement la population de la région. L’immense majorité des habitants vivent du commerce avec la Colombie : ils y travaillent et y achètent des produits de base difficiles à trouver ou devenus très chers côté vénézuélien. La fermeture de la frontière est en revanche une aubaine pour les passeurs qui, plus que jamais, acheminent personnes et marchandises par des passages clandestins appelés là-bas les « trochas ».
Regarde : tu vois les types-là, avec leurs talkies-walkies. Tu les vois ? C’est comme ça qu’ils communiquent pour donner l’alerte si besoin aux passeurs. Ce sont eux qui contrôlent les «trochas». La frontière, elle, est juste là, derrière ces arbres. Le passage pour une personne vaut 20 000 pesos, 6 ou 7 dollars environ au taux de change actuel. Regarde, celui qui marche devant ce groupe, là, avec son écharpe à la main, c’est lui le passeur.
La fermeture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela, une aubaine pour les passeurs ?
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