Le Premier ministre indien Narendra Modi, a consolidé samedi 11 mars son statut d'homme fort de l'Inde avec la victoire éclatante de son parti nationaliste hindou à l'élection régionale en Uttar Pradesh, État le plus peuplé du pays et cœur de l'Inde hindiphone.
Les scrutins de cette terre aux 200 millions d'habitants, qui a donné à la nation huit de ses Premiers ministres depuis l'indépendance (en 1947), sont considérés comme un baromètre de popularité pour le pouvoir en place à New Delhi. Le score historique qu'y réalise le Bharatiya Janata Party (BJP) sonne comme un plébiscite pour le style politique flamboyant et autocentré du Premier ministre, s’il décide de briguer un second mandat en 2019.
Une victoire écrasante des nationalistes hindous
Pour les nationalistes hindous, "c'est un mandat historique donné par le peuple de ces États", s'est félicité le chef du BJP, Amit Shah, lors d'une conférence de presse à New Delhi. Sur les cinq résultats régionaux annoncés samedi, le BJP a nettement emporté l'Uttar Pradesh et l'État montagneux de l'Uttarakhand. Il affirme aussi être en mesure de former des coalitions gouvernementales à Goa et au Manipur. Largement battu en Uttar Pradesh, la patrie de la dynastie Gandhi, le parti de Congrès se consolera avec sa reconquête du Pendjab (nord).
Les nationalistes hindous ont raflé, selon les chiffres quasi-définitifs de la commission électorale, à eux seuls 311 des 403 sièges de l'assemblée locale de l'Uttar Pradesh, État pauvre et rural aussi peuplé que le Brésil.
Au-delà du choix des exécutifs locaux, ces votes régionaux amorcent d'ores et déjà la structuration du paysage politique indien en vue des élections législatives de 2019. Aucun parti n'avait atteint une majorité aussi écrasante dans cette région, depuis les grandes heures du Congrès au début des années 1980 sous le règne d'Indira Gandhi.
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