La Syrie préparerait une nouvelle attaque chimique. C'est ce qu'ont annoncé les Etats-Unis qui ont mis en garde le régime de Bachar el-Assad. En cas d'attaque, la Syrie paierait « le prix fort », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche. Des propos musclés qui n'ont pas tardé à faire réagir Moscou, le principal allié de Damas.
« Ces menaces sont inadmissibles », a déclaré le porte-parole du Kremlin, qui dit ignorer les preuves avancées par Washington pour justifier d'éventuelles représailles contre la Syrie. En fait selon la Maison Blanche, le régime de Bachar el-Assad a déjà lancé des préparatifs pour commettre « un massacre de civils, y compris des enfants innocents ».
Toujours selon les Etats-Unis, ces préparatifs ressemblent à ceux lancés avant l'attaque chimique en avril dernier. Cette attaque avait provoqué la première intervention militaire américaine contre le régime de Damas.
Mais d'après le gouvernement russe, ce n'est pas l'armée syrienne qui en était responsable. Faute d'enquête impartiale, il est impossible de connaître les auteurs du raid sur Khan Cheikhoun qui a tué 88 personnes, ajoute le porte-parole du Kremlin.
Visiblement, le ton monte entre Moscou et Washington. Ce qui n'est pas une surprise car hier lundi, l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Nikki Haley a attribué à la Russie ainsi qu'à l'Iran une coresponsabilité dans une nouvelle attaque chimique.
La Maison Blanche n'a pas précisé en quoi consisteraient les éventuelles représailles. Selon la presse américaine, le scénario le plus probable serait celui de la riposte d'avril dernier, à savoir des missiles lancés depuis des navires en Méditerranée.
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