Ces officiers ont reçu leurs nouveaux attributs constitués d’un diplôme et d’un insigne, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu vendredi 16 juillet 2021 à Zambakro, en présence du chef d’état-major général des Armées ivoiriennes, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, selon une note d’informations transmise à l’AIP.
Parmi ces 21 officiers brevetés de l’Ecole de guerre figurent 13 ivoiriens et huit étrangers originaires respectivement du Bénin, du Burkina-Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger et du Togo.
Une femme fait partie de la deuxième promotion du Cours d’études supérieures de défense (CESD) qui a été ouvert en terre ivoirienne en 2019.
Pendant l’année académique de 10 mois, ils ont été instruits à l’art de la guerre, à l’analyse stratégique, et à la synergie interministérielle et sécurité aux côtés d'autres grandes thématiques de géopolitique contemporaine. Au cours de cette formation qui a mêlé cours magistraux, planification opérationnelle et mise en situation, les officiers stagiaires ont reçu les outils nécessaires à la conduite d’une opération interarmées tout comme à l’exercice d’une responsabilité dans les organismes interministériels centrés sur la défense et la sécurité. En somme, ils sont désormais aptes à exercer au plus haut niveau, dans la chaîne de commandement des armées de leurs pays respectifs.
Pour le chef d’état-major général des Armées ivoiriennes, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, ces nouveaux brevetés de l’enseignement militaire supérieur du second degré devront être des forces de proposition au service de leurs pays dans un contexte de préoccupations sécuritaires de toutes sortes qui assaillent les Etats.
« Il s’agit, pour nous, de ne pas subir les convulsions de nos sociétés, les changements de notre environnement sécuritaire, les effets de l’évolution de notre contexte stratégique, quand bien même il s’agirait de surprises ou de ruptures. Mais être capables de les prévenir, de les comprendre afin d’adapter notre outil de défense, de développer des concepts réalistes pour la transformation de nos forces. Vous êtes attendus sur ces différents chantiers », a indiqué le général Lassina Doumbia.
Implanté à Zambakro au sein de l’école des forces armées, le Cours d’études supérieures de défense de Côte d’Ivoire est le fruit d’une volonté politique, celle de l’appropriation véritable de l’outil de défense, de la maîtrise et de l’adaptation de la formation des cadres militaires face aux mutations des problématiques de défense.
Il a été ouvert le 30 septembre 2019 et a, à ce jour, formé 35 brevetés au nombre desquels 24 ivoiriens et 11 originaires des pays africains amis de la Côte d’Ivoire. C’est la première école de guerre nationale francophone en Afrique de l’Ouest. Un exemple réussi d’intégration africaine.
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