« Nous avons commencé l’opération en novembre 2021. Malheureusement, ils sont revenus. La semaine dernière, Mme le maire a appelé les professionnels de la casse et autres confessions de la société civile pour leur rappeler l’objectif à atteindre. C’est-à-dire assainir l’entrée principale de la commune », a-t-il déclaré.
Selon lui, la casse d’Abobo-N’dotré qui compte près de 2000 places est prête à les accueillir mais ils refusent d’y aller. « Ce matin, nous sommes là pour mettre de l’ordre », a poursuivi le chef de l’opération, soulignant que Mme le maire Kandia Camara a même décidé de leur octroyer la somme de 10 millions de FCfa pour les aider à déménager et le délai du 2 janvier 2022, leur avait été signifié. Malheureusement, ils sont encore là », a déploré Olivier Gnagne.
A l’en croire, le ministère de la Promotion des Pme, de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel se propose également de les accompagner en cas de besoin. « Malgré cette bonne foi du gouvernement et de la mairie, ils continuent de faire la sourde oreille. Pour eux, il faut rester sur la voie pour pouvoir écouler rapidement leurs marchandises », a poursuivi le sous-directeur de l’environnement et du cadre de vie qui a promis qu’il y aura un suivi.
« Il y aura des agents de la police municipale qui seront postés pour que ceux dont les magasins sont fermés ne puissent pas les rouvrir. Quand ils le feront, c’est pour aller à la casse mais pas pour vendre ici », a promis le chef de l’opération.
Pour sa part, le directeur de la communication de la mairie d’Abobo, Yves Doumbia, a rappelé que les travaux de construction de plusieurs infrastructures dont le Chu d’Abobo n’ont pas encore démarré du fait de cette anarchie.
Le président national de l’Association des ferrailleurs de Côte d’Ivoire (Aferci), Diallo Aboubacar, a invité ses membres à ne s’opposer sous aucune manière à cette opération de libération de la voie express.
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