Inauguré en 1994, le Centre de santé urbain (Csu) d’Attinguié, situé au Pk 30 ne répond plus aux attentes de la population. L’accès à des soins dans cet établissement sanitaire est une équation sans réponse. Pas d’ambulance pour évacuer les malades.
Les locaux ne répondent plus. Le Csu est devenu l’aire de repos des ruminants du village. Les moutons y divaguent en permanence. L’insalubrité des locaux ferait pâlir de jalousie les toilettes publiques d’une gare routière.
Construit sur deux hectares, le centre est pourtant composé d’une maternité, d’une infirmerie, d’un bâtiment des urgences (non fonctionnel, mais équipé), d'une pharmacie, d’un laboratoire d’analyses privé et des logements de la Sage-femme et de l’infirmier.
Rencontré à la faveur d’une cérémonie de don de kits de maternité aux mamans, le médecin-chef de l’établissement sanitaire, Dr Irié-Bi Casmir, a présenté les différents problèmes : « Nous avons urgemment besoin d’une ambulance pour l’évacuation des patients. Le centre de santé n’est pas clôturé. Cela pose un véritable problème d’insécurité. La sécurité du personnel de santé n’est pas garantie. Il y a un véritable problème d’électricité. Le centre est confronté à des baisses de tension. Nous avons besoin d’un transformateur d’une grande puissance ».
Quant au chef du village d’Attinguié, Jacques Marcel Djessou, il plaide pour l’érection du Centre de santé urbain en hôpital général. « Nous sommes situés dans la zone industrielle. Le centre de santé qui a été construit pour un petit nombre d'habitants ne répond plus aux normes. Il faut ériger le Csu en hôpital général », a-t-il souhaité.
Les populations de cette localité qui rêvent de développement plaident pour l’acquisition de matériel biomédical moderne de sorte à avoir un plateau technique à la hauteur de leurs attentes.
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