Devant ces gardiens de la tradition bété, venus lui souhaiter le traditionnel Awaba, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), a déclaré qu’il avait la possibilité de fait condamner l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo durant leur procès conjoint à la Cour pénale internationale (CPI).
« J’avais la possibilité de dire, ce n’est pas moi, c’est lui parce que ça pouvait aussi arriver, mais je ne l’ai pas fait (…) Je n’ai pas dit aux juges, libérez-moi. J’ai dit aux juges, libérez Gbagbo parce que ce n’est pas un criminel », a déclaré Charles Blé Goudé. Selon qui sa plus grande fierté, « c’est qu’on ne s’est pas servi de moi pour condamner Gbagbo ».
Ex-codétenu de Laurent Gbagbo, acquitté définitivement par la CPI des charges de crime de guerre et de crime contre l’humanité, l’ancien chef de file des jeunes patriotes entretient des relations tendues avec l’entourage du président du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Le président du COJEP est en effet accusé de trahison par des proches de son mentor et ex-chef de l’État ivoirien. Ses accusations que rejette naturellement Charles Blé Goudé.
« Le même Charles Blé Goudé qui, en 2002, quand la Côte d’Ivoire a été attaquée par une rébellion et qui s’est dressé pour la Côte d’Ivoire, c’est le même qui est là.
Je n’ai pas changé », rassure-t-il. Et de préciser : « Quand je le faisais, je n’avais pas de carte de parti politique ». « Je ne suis pas venu dans ce pays pour faire des querelles. Je suis venu pour rassembler les Ivoiriens de nouveau pour que notre pays avance », a conclu Charles Blé Goudé.
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